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Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

Taches de suie

Taches de suie sur un fruit.
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Débutant

Noms scientifique
Peltaster fruiticola, Leptodontium elatuius et Geastrumia polystigmatis.

Identification           

  • Les taches diffuses allant du brun au vert olive aux contours irréguliers sur la peau de la pomme.
  • Ces taches, de dimensions variables, s’étendent et se rejoignent pour finalement couvrir de grandes parties du fruit et se détachent si on les gratte vigoureusement.
  • En entrepôt, les fruits lourdement infectés par les taches de suie se rident plus rapidement que les fruits sains.
  • Les symptômes sont toutefois plus apparents sur les fruits à peau jaune ou à peau claire.
  • Les fruits qui possèdent une cuticule épaisse semblent être plus gravement touchés que les autres.

Souvent confondues avec

  • La fumagine - Les taches de suie n’apparaissent quant à elles que sur les fruits, la fumagine se développe non seulement sur les fruits, mais aussi sur les feuilles, et les pousses. La fumagine se détache beaucoup plus facilement de la surface des pommes que les taches de suie.

Période d’activité
Les spores sont disséminées depuis les pousses infectées par les éclaboussures de pluie au printemps et au début de l’été, et commencent à provoquer des infections environ deux ou trois semaines après le calice. Les premiers symptômes apparaissent habituellement 20–25 jours après l’infection, mais peuvent aussi apparaître sitôt que 8–12 jours après l’infection sous des conditions optimales à la maladie. Les symptômes sont habituellement plus courants et plus graves à partir de la fin de l’été et du début de l’automne.

Notes de surveillance
Du milieu de la saison de croissance jusqu’à la cueillette, examiner vingt-cinq fruits provenant de l’intérieur de la frondaison sur chacun de dix pommiers choisis au hasard. Les probabilités de découvrir des symptômes sont plus grandes sur les pommiers mal taillés, situés dans les parties du verger les plus humides, où les brouillards sont les plus denses et où l’assèchement est lent. Les premiers symptômes apparaissent habituellement du début au milieu de juillet.

Seuils d’intervention
Aucun seuil n’a été établi.

Avancé

Noms scientifique
Le fait de trois champignons différents, Peltaster fruiticola, Leptodontium elatuius et Geastrumia polystigmatis.

Identification           
Les taches de suie se présentent comme des taches diffuses allant du brun au vert olive aux contours irréguliers sur la peau de la pomme. Ces taches, de dimensions variables, s’étendent et se rejoignent pour finalement couvrir de grandes parties du fruit. Les taches de suie se détachent si on les gratte vigoureusement. En entrepôt, les fruits lourdement infectés par les taches de suie se rident plus rapidement que les fruits sains. Les symptômes sont toutefois plus apparents sur les fruits à peau jaune ou à peau claire. Les fruits qui possèdent une cuticule épaisse semblent être plus gravement touchés que les autres.

Souvent confondues avec

  • La fumagine - Les taches de suie n’apparaissent quant à elles que sur les fruits, la fumagine se développe non seulement sur les fruits, mais aussi sur les feuilles, et les pousses. La fumagine se détache beaucoup plus facilement de la surface des pommes que les taches de suie.

Biologie
Les spores des champignons responsables des taches de suie hivernent sous forme d’organes de fructification sur les pousses infectées de pommiers et de nombreuses autres espèces de plantes ligneuses vivant dans les haies naturelles et les boisés, notamment sur des ronces (mûriers et framboisiers), chênes, érables, frênes, ormes, vignes, tulipiers, etc. Les spores sont disséminées depuis les pousses infectées par les éclaboussures de pluie au printemps et au début de l’été, et commencent à provoquer des infections environ deux ou trois semaines après le calice. Les premiers symptômes apparaissent habituellement 20–25 jours après l’infection, mais peuvent aussi apparaître sitôt que 8–12 jours après l’infection sous des conditions optimales à la maladie. Les symptômes sont habituellement plus courants et plus graves à partir de la fin de l’été et du début de l’automne. Même si la plupart des spores responsables des infections primaires sont disséminées au début de l’été, la maladie peut se propager beaucoup durant la saison, en raison des infections secondaires provoquées par les conidies. Les températures optimales pour la germination des conidies sont de 12–24 Â°C pour P. fruiticola et de 12–32 Â°C pour L. elatius, lorsque l’humidité relative est de 95 %. Dans le cas des deux champignons, la production de conidies est maximale quand l’humidité dépasse 97 %. À des températures inférieures à 10 Â°C et supérieures à 30 Â°C, la prolifération est très lente et limitée. Les taches de suie sont plus souvent observées les années où le printemps a été frais et pluvieux, où la fin de l’été a été pluvieuse et où le début de l’automne a été frais. Selon des chercheurs de la Pennsylvanie, l’apparition des taches de suie est très étroitement liée à la quantité de pluie tombée en juillet et, dans une moindre mesure, en août et en septembre. Les années où le printemps est frais et pluvieux, puis suivi d’un été très chaud, il arrive que les taches de suie n’apparaissent que tout près de la cueillette. Souvent, des foyers de taches de suie se déclarent lorsqu’à un printemps frais et pluvieux succède une fin d’été pluvieuse et des températures d’automne fraîches juste avant la cueillette.

La moucheture et les taches de suie sont causées par des champignons qui prolifèrent très lentement et qui peuvent entrer en dormance quand les conditions météorologiques ne leur sont pas favorables, notamment quand le temps est très chaud et sec. Ils poursuivent par la suite leur développement quand les conditions redeviennent favorables. Cela signifie que les symptômes de ces maladies se manifestent le plus souvent autour de la cueillette, même si les infections se sont en fait déclarées beaucoup plus tôt. Il arrive que des infections qui ne sont pas apparentes à la cueillette donnent lieu à des lésions lorsque les pommes sont entreposées durant de longues périodes à des taux d’humidité relative frôlant les 100 %.

Période d’activité
Les spores sont disséminées depuis les pousses infectées par les éclaboussures de pluie au printemps et au début de l’été, et commencent à provoquer des infections environ deux ou trois semaines après le calice. Les premiers symptômes apparaissent habituellement 20–25 jours après l’infection, mais peuvent aussi apparaître sitôt que 8–12 jours après l’infection sous des conditions optimales à la maladie. Les symptômes sont habituellement plus courants et plus graves à partir de la fin de l’été et du début de l’automne.

Notes de surveillance
Du milieu de la saison de croissance jusqu’à la cueillette, examiner vingt-cinq fruits provenant de l’intérieur de la frondaison sur chacun de dix pommiers choisis au hasard. Les probabilités de découvrir des symptômes sont plus grandes sur les pommiers mal taillés, situés dans les parties du verger les plus humides, où les brouillards sont les plus denses et où l’assèchement est lent. Les premiers symptômes apparaissent habituellement du début au milieu de juillet.

Seuils d’intervention
Aucun seuil n’a été établi.

Moyens de lutte

  • Pour réduire l’incidence des taches de suie, mettre en place des pratiques culturales qui facilitent l’assèchement du feuillage et des fruits.
  • Le meilleur moyen de faire échec à ces maladies est de bien tailler les pommiers en visant à maintenir la frondaison ouverte.
  • En éclaircissant les bouquets de fruits et en élaguant les pommiers durant l’été, on améliore la circulation d’air et on favorise un bon recouvrement par les fongicides.
  • Appliquer des fongicides si des infections sont constatées. La présence de ces maladies est un indice que les résidus de fongicides à la surface des fruits sont absents ou insuffisants .
  • Les traitements fongicides dirigés contre la moucheture procurent par la suite une maîtrise des taches de suie. Pour plus d’information concernant les fongicides voir la publication 360F du MAAARO, Guide de la culture fruitière.