Intempéries

Conditions froides et humides

Fourrages

Avant
Pendant
  • Restez en dehors du champ pour éviter le compactage du sol, les ornières et la boue sur les cultures.
Après
  • Déterrez les racines pour vérifier si les plantes sont en bonne santé. Recherchez en particulier les maladies de la racine et la pourriture du collet qui peuvent avoir une incidence sur la productivité future du peuplement. Interrompez la culture de la luzerne si le nombre de tiges ou de plantes est inférieur aux seuils économiques. Voir page 37 de la Publication 30F du MAAARO : Guide de production fourragère.
  • Analysez les cultures pour déterminer leur teneur en nitrates et travaillez avec un nutritionniste pour diluer les fourrages contenant des taux élevés de nitrates.

Pâturages

Avant
  • Apprenez à tous les animaux d'élevage à respecter une clôture électrique.
  • Analysez le sol au moins une fois tous les cinq ans et apportez des éléments nutritifs pour maintenir les résultats au-dessus de 12 ppm de P et 120 ppm de K.
  • Implantez des espèces qui tolèrent les conditions humides, comme le lotier corniculé, le trèfle, l'alpiste roseau, l'ivraie vivace, la fétuque élevée, le vulpin des prés et le pâturin des prés. Utilisez des variétés résistantes aux maladies lorsqu'elles sont disponibles.
  • Mettez en place un système de pâturage rotatif sur votre exploitation.
Pendant
  • Placez le bétail hors du pâturage, dans un enclos de sacrifice, une étable ou un terrain sec, afin d'éviter les dommages causés aux pâturages.
  • Lorsque les sols sont humides et que le pâturage est nécessaire, recourez au pâturage intermittent pour limiter les dommages causés aux pâturages.
  • La tétanie d'herbage/maladie des " blind staggers " (hypomagnésiémie) constitue un risque pour certaines catégories de bétail lorsque les graminées poussent rapidement dans des conditions fraîches et humides. Elle peut être prévenue par une supplémentation en magnésium. Consultez votre vétérinaire pour connaître les mesures préventives et le traitement.
Après
  • Évaluez les dommages causés aux pâturages. Tenez compte à la fois du pourcentage de la surface du champ qui est endommagée et de la profondeur des empreintes liées au piétinement.
    • Des périodes de repos plus longues entre les périodes de pâturage sont souvent suffisantes pour que les pâturages très peu ou peu piétinés se rétablissent.
    • Les pâturages peu ou moyennement piétinés peuvent bénéficier d'un sursemis. L'ensemencement en sol gelé peut être une bonne option pour la distribution des légumineuses.
    • Une rénovation complète peut s'avérer nécessaire pour les pâturages fortement ou très fortement piétinés.

Cultures horticoles

La santé mentale des agriculteur

Il existe toutefois des ressources pour vous aider si vous faites face à de telles difficultés. Parlez-en à un ami ou à quelqu'un qui peut vous apporter un soutien émotionnel. Ensemble, nous pouvons mettre fin à la stigmatisation qui entoure les questions de santé mentale. Vous comptez et vous êtes important.

Sécheresse et baisse du niveau d'eau

Agronomique

Cultures horticoles

Pénuries d'eau

Le stress causé par la chaleur

Boeuf

Porcs

Fourrages

Avant
  • Analysez le sol au moins une fois tous les trois ans et apportez des éléments nutritifs comme indiqué dans la Publication 30F du MAAARO : Guide de production fourragère.
  • Dans les prairies de fauche pérennes, implantez des espèces qui tolèrent les conditions sèches, comme la luzerne, l'alpiste roseau, le dactyle pelotonné et la fétuque élevée.
  • Incluez des cultures de saison chaude dans le plan fourrager de l'exploitation, telles que le maïs, le sorgho du Soudan ou le millet.
  • Voyez si le régime d'assurance précipitations pour les cultures fourragères, proposé par Agricorp, est l'outil de gestion des risques qui convient pour protéger l'approvisionnement en fourrage de votre exploitation.
Pendant
  • Repérez la cicadelle de la pomme de terre dans la luzerne et intervenez si les populations dépassent le seuil. Voir page 156 de la Publication 30F du MAAARO : Guide de production fourragère.
  • Si la luzerne est suffisamment haute pour justifier une coupe et qu'un délai d'attente de 30 à 35 jours peut être respecté, elle peut être coupée. Lorsque les pluies reviendront, la luzerne repoussera à partir du collet.
  • Ne coupez pas le trèfle rouge ou le lotier corniculé pendant une période de sécheresse, car cela éclaircirait le peuplement.
  • Pour un fourrage d'automne supplémentaire après la récolte du blé d'hiver, semez de l'avoine à raison de 90 kg/ha (80 lb/acre) et apportez 55 kg/ha (50 lb/acre) d'azote.
  • Appelez Agricorp (1 888 247-4999) pour changer l'objectif des cultures de céréales ou de maïs grain avant de les récolter comme fourrage. Vérifiez les étiquettes de tout produit pour la protection des cultures appliqué pour connaître les restrictions en matière d'alimentation et de fourrage.
    • Les céréales avant l'épiaison peuvent être ensilées en balles. Entre le stade du lait et celui de la pâte molle, ils peuvent être hachés et mis en silo (comme l'ensilage de maïs).
    • Le soja est difficile à ensiler et n'est pas recommandé pour augmenter les stocks à court terme.
    • Le canola et les autres crucifères fourragères ne se conservent pas comme du fourrage.
  • Pour obtenir un fourrage supplémentaire au début du printemps, semez du seigle d'automne ou du triticale d'hiver à raison de 110 kg/ha (100 lb/acre) après la récolte du soja ou du maïs à ensilage. Appliquez 55 à 80 kg/ha (50 à 70 lb/acre) d'azote au printemps au moment de la feuillaison printanière.
Après
  • Attention! Empoisonnement au gaz et au nitrate dans les silos. Les gaz dangereux dans les exploitations agricoles.
  • Analysez la valeur nutritionnelle et la teneur en nitrates des fourrages. Travaillez avec un nutritionniste pour équilibrer les rations, diluer les nitrates et " étirer " les réserves si les stocks posent problème.
  • Réduisez les pertes de stockage :
    • Pour ce qui est du foin sec, en le stockant hors du sol ou sur une base bien drainée et en le gardant à l'abri (sous une bâche ou dans un hangar).
    • Pour ce qui est de l'ensilage en balles, en vérifiant que le plastique n'est pas troué et en le refermant rapidement avec du ruban adhésif. Tondez l'herbe près des balles stockées à l'extérieur pour réduire la pression exercée par les rongeurs.
    • Pour ce qui est de l'ensilage préfané, en tassant la récolte à au moins 15 livres de MS/pied3, et en fermant complètement le silo.
  • Limitez les pertes d'alimentation :
    • Utilisez une mangeoire pour réduire le gaspillage de fourrage.
    • Retirez rapidement les aliments avariés des mangeoires et des distributeurs de fourrage.
  • Donnez de l'ensilage sec en janvier et février pour contrer le réchauffement et limiter le risque d'incendie.

Pâturages

Avant
  • Apprenez à tous les animaux d'élevage à respecter une clôture électrique.
  • Analysez le sol au moins une fois tous les cinq ans et apportez des éléments nutritifs pour maintenir les résultats au-dessus de 12 ppm de P et 120 ppm de K.
  • Implantez des espèces qui tolèrent les conditions sèches, comme la luzerne, l'alpiste roseau, le dactyle pelotonné, la fétuque élevée et la fétuque rouge traçante.
  • Mettez en place un système de pâturage rotatif sur votre exploitation.
  • Voyez si le régime d'assurance précipitations pour les cultures fourragères, proposé par Agricorp, est l'outil de gestion des risques qui convient pour protéger l'approvisionnement en fourrage de votre exploitation.
Pendant
  • Si vous ne pratiquez pas le pâturage rotatif, commencez à le faire!
  • Laissez 7,5 à 10 cm d'herbe résiduelle après chaque pâturage.
  • Allongez la période de repos de chaque parcelle, de sorte que les plantes herbacées aient le temps de produire trois ou quatre nouvelles feuilles avant la remise en pâturage.
    • Combinez des groupes d'animaux en un seul troupeau.
    • Augmentez la densité de logement en offrant au bétail moins d'espace à la fois et en le déplaçant plus fréquemment.
    • Augmentez le nombre d'acres pâturés en utilisant les repousses des prairies de fauche et en diversifiant le pâturage (ci-dessous).
    • Donnez du fourrage supplémentaire dans les pâturages avant que le bétail n'épuise les graminées.
    • Si vous manquez de pâturage, retirez le bétail du pâturage et donnez-lui du fourrage stocké jusqu'à ce que le pâturage soit rétabli.
  • Diversifiez vos pâturages.
    • Le chaume des cultures céréalières peut constituer un bon pâturage pour les vaches et les brebis taries.
    • Les cultures couvre-sol peuvent constituer d'excellents pâturages. Certaines espèces sont impropres à la consommation pour le bétail, tandis que d'autres peuvent présenter des risques pour la santé si elles ne sont pas gérées avec soin. Recherchez les espèces dans le mélange avant le pâturage.
    • Les cultures de céréales et d'oléagineux peuvent être pâturées si le changement d'utilisation est approuvé par Agricorp (1 888 247-4999). Vérifiez les étiquettes de tout produit pour la protection des cultures appliqué pour connaître les restrictions en matière de pâturage. Les risques pour la santé animale augmentent lorsque les grains des cultures commencent à se remplir. Avant de vous lancer dans le pâturage de céréales et d'oléagineux, renseignez-vous sur la façon de le faire en toute sécurité.
Après
  • Appliquez entre 55 et 85 kg/ha (de 50 à 75 lb/acre) d'azote aux pâturages de graminées au début de l'automne pour encourager le tallage.

Panne de courante

Grêle

Vent

Pollution de l'air


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