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Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

CHICORÉE

Autres noms usuels :

Chicorée à café

Nom latin : Cichorium intybus var. sativum

Famille : Asteraceae

Plantes apparentées : Chicorée frisée (Cichorium endivia)

Utilisations et marchés : culinaire: la racine grillée sert de substitut au café. Médicinale: Les racines de chicorée contiennent de l’inuline, un glucide qui sert d’édulcorant non calorique, de prébiotique et de source de fibres solubles.  Industrielle:  L’inuline peut être transformée en éthanol et ainsi servir de biocarburant, ou peut servir de matière première pour la production chimique

Plantules de chicorée.Jeunes plants de chicorée.Plants de chicorée en fin de saison, sur une parcelle de démonstration (comté d’Elgin, 2008).Plants de chicorée cultivés sur terrain plat (2010).Plants de chicorée cultivés sur terrain vallonné (2010).Racines de chicorée fraîchement récoltées (2010).Racines de chicorée (cultivar : Orchies), récoltées en octobre sur une parcelle de démonstration (comté d’Elgin, 2008).Des racines de chicorée cassées laissent perler le jus contenant de l’inuline.
Agronomie
Cycle de production en Ontario

Annuel

Zone de rusticité

S.O.

Remarques particulières

Le repiquage précoce suivi de l’exposition à des températures froides augmente le risque d’une montée à graines, puisque la chicorée requiert du temps froid pour le déclenchement de la floraison. Des cultivars commerciaux de Cichorium intybus var. sativum sont disponibles.

Méthode de propagation

Semer à une profondeur de 0,5 à 1 cm, pour une densité de 150 000 plants/ha

Semis en serre / date de propagation

S.O.

Dates d’ensemencement extérieur

Fin avril / début mai

Dates de repiquage à l’extérieur

S.O.

Espacement dans le rang

9 cm

Espacement entre les rangs

45 cm

Température optimale du sol pour les semis

>10 °C (les sols chauds peuvent inhiber la germination des graines).

Fertilisation

Actuellement, il n’y a pas de recommandations de fertilisation propres à l’Ontario. Les recherches et les recommandations provenant de l'extérieur de l'Ontario ne s’appliquent pas nécessairement aux conditions de croissance ontariennes.  Des recherches menées en Belgique indiquent que la production de racines de chicorée requiert (/ha) : 150 à 180 kg N, 60 à 80 kg P et 240 à 300 kg K.  Cliquer ici pour les directives pour l’application du phosphore et du potassium, ou pour plus d’informations sur la gestion de la fertilité des cultures spéciales.

Type de sol

Sols bien drainés, sableux ou de loam sableux.

pH du sol

pH 6 pour les sols légers, ou pH 7 pour les sols loameux denses.

Exigences de culture particulières

Une déficience du sol en bore peut causer la pourriture du cœur.

Plage de température optimale

Climat tempéré

Sensibilité à la température

Sensible au gel (jeunes pousses).

Exigences d’irrigation

Irrigation utile sous les conditions normales de l’Ontario. Une humidité suffisante est nécessaire à une germination uniforme des graines.

Délai avant récolte

Les racines sont cueillies vers la fin de l’automne, juste avant les premières gelées, qui ont un effet négatif sur la qualité de l’inuline diminue.

Matériel spécialisé

Arracheuse de betteraves

Récolte
Calendrier des récoltes

Récolte unique

Récolte manuelle ou mécanique

Récolte mécanique 

Paramètres de qualité ou catégories

Pas de catégories établies.  Qualité établie par le marché.  La teneur en inuline est le principal critère de qualité appliqué sur les marchés industriels ou médicinaux.

Notes de récolte additionnelles

Aucune

Post-récolte
Manutention et séchage particuliers

Les racines doivent être lavées pour en retirer la terre.

Conditions d’entreposage

Les racines sont habituellement traitées peu de temps après la récolte, parce que l’entreposage réduit la quantité et la qualité de l’inuline extractible.

Humidité relative (HR) : 95 %

Température (°C) : S.O.

Renouvellement d’air : S.O.

Durée : 12-16 semaines

Organismes nuisibles
Organismes nuisibles particuliers observés dans cette culture en Ontario (observations basées sur une expérience limitée de cette culture)

Insectes et invertébrés : Vers blancs, escargots/limaces

Maladies : Moisissure blanche (Sclerotinia sclerotiorum), brûlures foliaires (Botrytis, Cercospora, Alternaria, Septoria), pourritures à champignons après récolte, jaunisse de l’aster

Autres:

Autres organismes nuisibles : Les organismes nuisibles suivants, qui n’ont pas été observés comme tel chez ce type de culture en Ontario, représentent soit un problème pour des espèces végétales apparentées, ou ont été rapportés chez cette plante dans d’autres aires de production. Ceci n’est pas une liste exhaustive des organismes potentiellement nuisibles. Certains organismes nuisibles éventuellement sensibles aux conditions hivernales pourraient néanmoins survivre à la saison froide s’ils bénéficient d’un environnement protégé (p. ex. serres, entrepôts).

Insectes et invertébrés : Pucerons

Maladies : Pourritures bactériennes (après récolte)

Autres:

*Indique les organismes nuisibles généralement considérés comme causant des dommages ou occasionnant d’importantes pertes financières à ce type de cultures dans d’autres régions.

Remarques

À ce jour, les organismes nuisibles les plus importants en Ontario sont : vers blancs.  La chicorée fait partie du groupe de cultures  1, Légumes-racines et légumes-tubercules, du sous-groupe 1A : Légumes-racines et du sous-group 1B : Légumes-racines (sauf la betterave à sucre).  À noter que l’endive belge (chicorée witloof) ne fait pas partie de ce groupe de cultures.  Pour obtenir plus de renseignements sur les groupes de cultures, voir la section sur les organismes nuisibles.  Toujours lire les étiquettes de produits et suivre toutes les instructions qui y sont mentionnées avant d’utiliser un produit antiparasitaire.  Pour plus de renseignements, consultez un spécialiste du MAAARO.

Racines de chicorée présentant des dégâts causés par des insectes (2010).Feuilles de chicorée montrant le champignon Septoria lactucae (2010).
Remarques additionnelles
  1. Columbus, M. and W. White.  1995.  Research trials on chicory root production in south western Ontario (unpublished data).
  2. O’Sullivan, J., R. Grohs and R. Riddle.  2008.  Chicory herbicide efficacy and tolerance trial.  University of Guelph Research Station, Simcoe, Ontario.
Les projets de recherche ontariens suivants ont été utiles à la rédaction du présent document
  1. McKeown, A. and C. Bakker. 2003-2010. Lavender Variety Trials. Simcoe Research Station, unpublished.
  2. Westerveld, S., Todd, J., Walter, D., Paliyath, G. and F. Berland. 2010. Analysis of volatile components of lavender flowers as affected by variety, time of day, and bloom stage. OMAFRA/University of Guelph, unpublished.
  3. Westerveld, S., Todd, J., Paliyath, G., Bakker, C., and A. McKeown. 2010-present. Evaluation of 27 lavender varieties for flower and essential oil yield and quality at six locations across southern Ontario. OMAFRA/University of Guelph, unpublished.
Références
  1. Baert, J.R.A. and E.J. Van Bockstaele.  1993.  Cultivation and breeding of root chicory for inulin production.  Industrial Crops and Products.  1:229-234.
  2. Patel, J.R., J.B. Patel, P.N. Upadhyay and V.P. Usadadia.  2000.  The effect of various agronomic practices on the yield of chicory (Cichorium intybus).  J. Agr. Sci.  135:271-278.
  3. Schittenhelm, S. 2001.  Effect of sowing date on the performance of root chicory.  Eur. J. Agronomy.  15:209-220.
  4. Wilson, R.G., J.A. Smith and C.D. Yonts.  2004.  Chicory root yield and carbohydrate composition is influenced by cultivar selection, planting, and harvest dates.  Crop Sci. 44:748-752.