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English

Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales

LE TOPINAMBOUR

Autres noms usuels :

Hélianthe tubéreux, truffe du Canada, poire de terre, soleil vivace

Nom latin : Helianthus tuberosus

Famille : Asteraceae

Plantes apparentées : Tournesol (Helianthus annuus), artichaut

Utilisations et marchés : Culinaire (tubercules comestibles). L’inuline extraite des tubercules et des tiges trouve différentes applications dans l’industrie des bioplastiques, sur le marché des produits de santé naturels (fibres solubles), et dans la production de bioénergie (bio-éthanol)

Agronomie
Cycle de production en Ontario

Vivace; récolte annuelle

Zone de rusticité

4

Remarques particulières

Les repousses de topinambour, particulièrement tenaces, peuvent représenter un problème pour les cultures qui lui succèdent.

Méthode de propagation

Tubercules plantés à une profondeur de 10-15 cm.

Semis en serre / date de propagation

S.O.

Dates d’ensemencement extérieur

Tôt au printemps  (planter les tubercules).

Dates de repiquage à l’extérieur

S.O.

Espacement dans le rang

30 – 60 cm

Espacement entre les rangs

45 – 120 cm

Température optimale du sol pour les semis

6-7 ˚C

Fertilisation :

Actuellement, il n’y a pas de recommandations de fertilisation propres à l’Ontario. Les recherches et les recommandations provenant de l'extérieur de l'Ontario ne s’appliquent pas nécessairement aux conditions de croissance ontariennes. Des recherches menées en Italie et en Chine suggèrent que le taux optimal en azote est de 25 à 50 kg/ha. Cliquer ici pour les directives pour l’application du phosphore et du potassium, ou pour plus d’informations sur la gestion de la fertilité des cultures spéciales.

Type de sol

Sols bien drainés.

pH du sol

4,5 à 8,2, préfère les sols légèrement alcalins.

Exigences de culture particulières

Butte

Plage de température optimale

Climat tempéré

Sensibilité à la température

Les tubercules entrent en dormance en dessous de 5 °C.

Exigences d’irrigation

Irrigation habituellement non requise

Délai avant récolte

Varie d’un cultivar à l’autre, typiquement 125 jours

Matériel spécialisé

Planteuse de pommes de terre, l’arracheuse de pommes de terre.

Récolte
Calendrier des récoltes

Récolte unique (tard l’automne)

Récolte manuelle ou mécanique

Récolte mécanique (à l’arracheuse de pommes de terre)

Paramètres de qualité ou catégories

Pas de catégories établies.

Notes de récolte additionnelles

Enlever le haut du plant après le premier gel, préalablement à la récolte des tubercules.

Post-récolte
Manutention et séchage particuliers

Réduire les manipulations au minimum afin d’éviter bris et meurtrissures.

Conditions d’entreposage

Humidité relative (HR) : 95 %

Température (°C) : 0 - 2 °C

Renouvellement d’air : S.O.

Durée : 4 à 5 mois

Organismes nuisibles
Organismes nuisibles particuliers observés dans cette culture en Ontario (observations basées sur une expérience limitée de cette culture)

Insectes et invertébrés : Limaces*

Maladies : Oïdium; pourriture due à Sclerotinia - post-récolte (Sclerotinia sclerotiorum)

Autres :

Autres organismes nuisibles : Les organismes nuisibles suivants n’ont pas été observés chez ce type de culture en Ontario. Par contre, ils représentent soit un problème pour des espèces végétales apparentées en Ontario, ou ont été rapportés chez cette plante dans d’autres aires de production. Ceci n’est pas une liste exhaustive des organismes potentiellement nuisibles. Certains organismes nuisibles éventuellement sensibles aux conditions hivernales ontariennes pourraient néanmoins survivre à la saison froide s’ils bénéficient d’un environnement protégé (p. ex. serres, entrepôts).

Insectes et invertébrés : Coléoptères phyllophages ou se nourrissant de graines (par ex. Zygogramma exclamationis), chenilles (e.g. Suleima helianthana, Cochylis hospes), charançons (par ex. Cylindrocopturus adspersus), sauterelles, vers gris, pucerons, limaces*

Maladies : Rouille* (e.g. Puccinia helianthi), brûlures de la tige (en particulier Sclerotium rolfsii*),  flétrissure ou pourriture due à Sclerotinia (Sclerotinia sclerotiorum, S. minor), chlorose bactérienne des feuilles* (Pseudomonas syringae), pourriture fongique ou bactérienne suite à la récolte (e.g. Erwinia carotovora, Fusarium spp., Botrytis cinearia, Rhizopus stolonifer, R. tritici, S. rolfsii, S. sclerotiorum), oïdium

Autres : Oiseaux, cerfs, lapins

*Indique les organismes nuisibles généralement considérés comme causant des dommages ou occasionnant d’importantes pertes financières à ce type de cultures dans d’autres régions.

Remarques :

À ce jour, les organismes nuisibles les plus importants en Ontario sont : oïdium. Les différentes variétés présentent une sensibilité variable aux divers organismes nuisibles, incluant l’oïdium. Cette plante est sensible à de nombreux organismes nuisibles au tournesol. Cette culture fait partie du groupe de cultures 1 : Légumes-racines et légumes-tubercules, sous-groupe 1-C : Légumes-tubercules et légumes-cormes et du sous-groupe 1-D : Légumes-tubercules et légumes-cormes (sauf la pomme de terre). Pour obtenir plus de renseignements sur les groupes de cultures, voir la section sur les organismes nuisibles.  Toujours lire les étiquettes de produits et suivre toutes les instructions qui y sont mentionnées avant d’utiliser un produit antiparasitaire.  Pour plus de renseignements, consultez un spécialiste du MAAARO.

Oïdium sur un plant de topinambour
Tache bactérienne sur des feuilles de souci

Les tubercules laissés dans le sol peuvent repousser par la suite; ils doivent donc être contrôlés avec attention (par exemple en tondant tôt dans la saison) si l’on veut éviter la repousse.

Les projets de recherche ontariens suivants ont été utiles à la rédaction du présent document
  1. McKeown, A., J. Todd, and C. Bakker. 2010. Agronomic research on Jerusalem artichoke. University of Guelph, unpublished.
  2. Todd, J. A. McKeown, E Elford, C. Briens, L. Rehmann, P. Charpentier and F. Berutti.  2011.  Valorization of Alternative Ontario Crops: High Value Biofuels and Bio-Chemicals from Jerusalem Artichoke via Extraction, Fermentation and Pyrolysis.  University of Guelph, University of Western Ontario and OMAFRA.  Unpublished

Références

  1. Kai, G., TieXia, Z. and H. GuoDong. 2011. Water and nitrogen interactively increased the biomass production of Jerusalem artichoke (Helianthus tuberosus L.) in semi-arid area. African Journal of Biotechnology 10: 6466-6472.
  2. Kay, Stanley J., and Nottingham, Stephen F. 2008. Biology and Chemistry of Jerusalem Artichoke Helianthus tuberous L. Boca Raton, Florida: CRC Press.
  3. Losavio, N., Lamascese, N., Chartzoulakis, K.S. and A.V. Vonella. 1997. Water requirements and nitrogen fertilization in Jerusalem artichoke (Helianthus tuberosus L.) grown under Mediterranean conditions. Acta Horticulturae 449: 205-209.
  4. MAAARO. 1994. Le Topinambour.
  5. MAAARO. Les mauvaises herbes de l'Ontario : Topinambour
  6. Schulthesis, Jonathen R. 1999. Growing Jerusalem Artichokes. NC State University: Horticulture Information Leaflets.
  7. Whiteford, Philip C. 1973. Jerusalem Artichoke: A Versatile Food and Cover Plant. Wildlife Society Bulletin. 4:30-31.